mercredi 11 avril 2018

PARIS/ROUBAIX cyclo et l'UCPR

4 coureurs de l'UCPR étaient présents pour la cyclosportive du Paris Roubaix Challenge
ce samedi 7 avril.




Un weekend exceptionnel puisque la chaleur revenait tout juste dans la région.


Pierre-Yves, Thomas et Flavien ont opté pour le parcours 145km qui comportait les principaux
secteurs pavés, à débuter par la mythique Trouée d’Arenberg.




Thomas arrive le premier en 5h30, temps d’arrêts inclus.
1h15 plus tard, c’est Pierre-Yves suivi de Flavien qui franchissent la ligne d’arrivée,
malgré une chute
chacun et une crevaison.


Nina, qui accompagnait à l’origine en tant que visiteuse, a finalement bouclé le parcours 70km,
une agréable surprise !




Le dimanche, nous avons assisté à l’arrivée des juniors et des pros au vélodrome.


Après avoir goûté à la véritable difficulté des pavés, nous ne verrons plus jamais les pros
de la même manière.



Témoignage de Nina:


Les hasards et petits bonheurs de la vie.
6000 coureurs au départ de ce Paris-Roubaix 2018 !
J’ai eu l’honneur et le bonheur de rouler dans la roue du vainqueur du Paris-Roubaix 2007.
Départ 8 heures, Stuart O’Grady m’a proposé de rouler avec lui et son groupe. Sur le moment
j’ai savouré ma chance et avec du recul j’apprécie tout particulièrement ce moment improvisé.
J’ai pu le voir rouler sur les pavés et apprécier sa technique.
Au réveil de six heures, cette journée s'annonçait pleine d’inconnu et de surprises pour chacun.
J’ai accompagné les gars sur la ligne de départ, et de fil en aiguille j’ai effectué les 70 km.
Dix kilomètres de pavés m’ont suffit pour comprendre à quel point Paris-Roubaix est une
épreuve si particulière. Penser que cette épreuve peut quelquefois se dérouler sous la pluie
fait prendre conscience du mental et du physique nécessaire.
Dimanche journée au vélodrome dans cette ambiance unique.


A vivre absolument pour les passionnés.
Ces journées étaient exceptionnelles.


Merci à vous les gars, on a passé des moments inoubliables !

Témoignage de Thomas:


Paris Roubaix est une course mythique qui me fait rêver dès le plus jeune âge. Je me souviens
encore quand enfant, j'étais émerveillé devant le poste de télévision à suivre l’arrivée des pros
au vélodrome.


Au mois de novembre 2017, profitant d’un déplacement dans le nord de la France, je fis un petit
repérage des principaux secteurs pavés en VTT et en profitais pour visiter le vélodrome
André Pétrieux. Au delà du côté spectaculaire de cette course, je pris conscience de sa
difficulté hors norme.
C’est décidé je reviendrais sur ces pavés.


Les jours suivants, Pierre-Yves me fit part de son envie de participer à Paris Roubaix Challenge.
Après quelques discussions, notre participation fut actée et début décembre j’envoyais une invitation
à l’ensemble des membres de l’UCPR afin qu’ils puissent se joindre à nous. Nina et Flavien
ont répondu présents.


Enfin, après avoir réglé les différentes contraintes logistiques (je remercie au passage le club
pour le prêt de la voiture) nous voici au départ sous le soleil à 8:00 ce samedi 7 avril.
Après 50 km de route à allure modérée, notre petit groupe d’une cinquantaine de cyclistes
approche de la célèbre trouée d’Arenberg. Je me replace à l’avant du peloton. Nous entrons
dans ce secteur mythique et l'excitation cède la place à la frustration : des barrières empêchent
de rouler sur les pavés et nous obligent à emprunter la piste goudronnée qui longe ce chemin tant
attendu, quelle déception !
Heureusement cette plaisanterie ne dure que quelques centaines de mètres,
nous comprendrons plus tard que ces barrières étaient mises en place afin de préserver
cette petite partie du secteur très humide. Maintenant place à la course !


Ce fut, comme je l’imaginais, d’une grande violence, tout vibre sur le vélo, impossible de savoir
quelle position adopter. Qu’importe, j’accélère de nouveau, il faut maintenant slalomer à près de
35 km/h entre des coureurs attardés du groupe précédent.
Enfin la sortie de cette trouée est devant moi, de cette difficulté je n’ai rien vu et ce n’est pas le
moment de mettre pied à terre. Ce n’est pas grave, les sensations resteront marquées dans ma
mémoire. Virage à gauche et de nouveau une grande ligne droite, asphaltée cette fois-ci.
Je suis dans un petit groupe, je me retourne et j’aperçois Flavien qui lutte pour revenir parmi nous.


Nouveau secteur pavé et nouvelle accélération, j’avale le secteur du Pont Gibus à près de 40 km/h.
Je me retourne et je suis seul, le groupe a explosé. Il reste un peu moins de 90 km à parcourir,
le chemin va être long. Qu’importe, j’ai déjà vécu intensément ces instants tant attendu.


Les secteurs s’enchaînent, tous plus difficiles les uns que les autres. Le répit entre chaque
paraît de plus en plus réduit. L’euphorie et la vitesse cèdent progressivement leurs places
à la fatigue et à la lenteur. Les coureurs sont pour la plupart isolés, éparpillés sur cet enfer
qui mène au paradis.


l'agglomération lilloise. L’entrée du vélodrome de dessine, impressionnant tour sur cette piste inclinée,
et c’est l’heure de la délivrance, après une matinée marquée par les émotions.


Le lendemain nous sommes présents en tribune pour assister à l’arrivée des héros de la route.
Bien que le résultat du sprint entre Peter Sagan et Silvan Dillier était prévisible et le suspens
quasi absent, la victoire du champion du monde fut un moment magique.


Le soir sur le chemin du retour nous furent profondément attristés par l’annonce de la mort
de Michael Goolaerts. Ce jeune coureur de 23 ans participait à son premier Paris-Roubaix,
nous pensons à sa famille, à ses proches ainsi qu’à ses coéquipiers et ses supporters.

Témoignage de Pierre Yves :


Depuis le temps que j’attendais ce moment et bien voilà c’est fait .
Ce fut vraiment une épreuve : 1er secteur pavé, la trouée d’Arenberg à 35 Km à l’entrée
et 20 Km à la sortie 4 km plus loin , les mollets et les bras tétanisés.
Quelques petites portions de bitumes pour récupérer et vous remettez cela 2 km plus loin.


Au bout de 20 Km de pavés, le corps , les muscles encaissent et tout s’enchaine finalement.
Au total 19 secteurs pavés , à la sortie du secteur 12 : Crevaison au km 90 : trop gonflés je pense .


Ensuite, Tout se déroule correctement , arriver au secteur 3 le carrefour de l’arbre classé 5 étoiles,
je me sens bien , ça roule pleine balle.


Encore 15 Km et c’est l’arrivée au Vélodrome de ROUBAIX :
C’est magique, une foule d’applaudissement, vous ressentez cette ambiance de légende ,
le fait d’arriver sur un vélodrome : Des ailes vous poussent et là vous envoyer ce qui vous reste.


Une très belle expérience au moins à vivre une fois ,que du bonheur
Remerciement à tous ainsi qu’au club pour ce week end mémorable !!!

Le mot de Flavien :


On peut imaginer les difficultés de rouler sur les pavés autant qu’on veut, c’est vraiment
autre chose de pratiquer l’exercice. Des cyclistes sont venus des quatres coins
du globe pour rouler sur la pire route du monde.
A faire au moins une fois, même si ce n’est qu’avec le petit parcours.


L’arrivée dans un vélodrome est vraiment un gros plus. Le public est en euphorie
pendant toute la minute du duel.


A l’année prochaine peut-être pour le tour des Flandres !



BRAVO A L'EQUIPE


















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